Paroisse ND de Recouvrance

les etapes de la vie

Les étapes de la vie

Rédigé par Paroisse Publié dans #Les Jeunes, #Les sacrements, #Les étapes de la vie

Les sacrements sont une force qui permet d’aimer et de « porter du fruit » dans tous nos lieux de vie. Ils communiquent la vie divine, réalisant notre vocation de fils du Père, frères en Jésus Christ, animés du souffle du même Esprit !

Les 7 Sacrements 

Baptême :  

 

Eucharistie :  

Confirmation :  

Réconciliation :  

Onction des malades :  

Mariage :  

Ordre :  

Le Catéchisme

La Profession de Foi et les Funérailles

La Profession de Foi 

Les Funérailles 

Le Catéchisme

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Le sacrement du Baptême

Rédigé par Paroisse Publié dans #Les étapes de la vie, #Les sacrements

Les sacrements de l’initiation chrétienne :

Le baptême, la confirmation et l’eucharistie sont les trois sacrements par lesquels on devient chrétien. Ces trois sacrements forment un tout et fondent l´identité chrétienne. Ils sont vécus dans la foi au Dieu de Jésus Christ et en Eglise.

Baptême :  une nouvelle naissance qui nous fait entrer dans la famille des Chrétiens.

  Parole du sacrement : "Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit"

La demande doit être faite au secrétariat, au moins 3 mois avant la date souhaitée (pour un baptême entre mai et septembre, il est conseillé de prévoir un délai plus long).

Celui ou celle qui reçoit le baptême entre dans le peuple de Dieu, devient membre de l’Église.

Le baptême est le fondement de toute vie chrétienne.

"Le baptême, comme un pont que Dieu a jeté entre lui et nous". Lire les paroles du Pape Benoît XVI, prononcées le 11 Janvier 2009, au cours de la célébration où il baptisait 13 enfants.​​​​​​​

Le sacrement de baptême peut être reçu à tout âge, mais ne se prépare pas de la même manière à toutes les périodes de la vie :

- les nouveaux-nés ou tout petits enfants sont baptisés à la demande leurs parents,

- les enfants ou jeunes en âge scolaire sont baptisés à leur demande, et avec l’accord de leurs parents,

- les adultes sont baptisés à leur demande.

Le Catéchisme

Sur la paroisse :

Responsable : Céline Metzer

 

Presbytère de PONS

du mardi au samedi matin de 9h30 à 12h 
(église saint Martin – entrée par la chapelle saint Joseph)
 : 05-46-94-00-74
: paroisse.pons.ndr@gmail.com
 Presbytère 1, petite place saint Martin 17800 PONS

Le Catéchisme

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Première catéchèse du Pape François sur le baptême

 

Chers frères et sœurs, bonjour ! Nous commençons aujourd’hui une série de catéchèses sur les sacrements, et la première concerne le baptême. Par une heureuse coïncidence, nous célèbrerons dimanche prochain la fête du baptême du Seigneur.  Le baptême est le sacrement sur lequel se fonde notre foi et qui nous greffe, comme membre vivant, sur le Christ et son Église. Avec l’Eucharistie et la Confirmation, il forme ce que l’on appelle        « l’initiation chrétienne » : celle-ci est un grand et unique événement sacramentel qui nous configure au Seigneur et fait de nous un signe vivant de sa présence et de son amour...

Mais nous pouvons nous demander : le baptême est-il vraiment nécessaire pour vivre en chrétiens et suivre Jésus ? N’est-ce pas, au fond, simplement un rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom au petit garçon ou à la petite fille ? C’est une question qu’on peut se poser. Et ce qu’écrit l’apôtre Paul à ce propos est éclairant : « Ne le savez-vous donc pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. » (Rm 6,3-4). Ce n’est donc pas une formalité ! C’est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant qui n’est pas baptisé, ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas la même chose, une personne baptisée, ou une personne qui n’est pas baptisée. Par le baptême, nous sommes immergés dans cette inépuisable source de vie qu’est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de toute l’histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, non plus à la merci du mal, du péché et de la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères.

Beaucoup d’entre nous n’ont pas le moindre souvenir de la célébration de ce sacrement, et c’est normal, si nous avons été baptisés peu après notre naissance. J’ai déjà posé cette question deux ou trois fois, ici, sur la place : que ceux d’entre vous qui savent la date de leur baptême lèvent la main. C’est important de connaître le jour où j’ai été immergé dans ce courant de salut de Jésus. Aujourd’hui, chez vous, cherchez, demandez la date de votre baptême et comme cela vous saurez bien quel est le jour si beau de votre baptême. Connaître la date de notre baptême, c’est connaître une date heureuse. Si on ne le sait pas, on risque de perdre la conscience de ce que le Seigneur a fait en nous, du don que nous avons reçu. Nous finissons alors par le considérer seulement comme un événement du passé – et même pas par notre volonté mais par celle de nos parents – et qui n’a donc plus aucune incidence sur le présent. Nous devons réveiller la mémoire de notre baptême. Nous sommes appelés à vivre notre baptême tous les jours, comme une réalité actuelle de notre existence. Si nous réussissons à suivre Jésus et à rester dans l’Église, malgré nos limites et nos fragilités, et nos péchés, c’est précisément grâce au sacrement dans lequel nous sommes devenus de nouvelles créatures et avons été revêtus du Christ. C’est en effet en vertu du baptême que, libérés du péché originel, nous sommes greffés sur la relation de Jésus avec Dieu le Père, que nous sommes porteurs d’une nouvelle espérance, parce que le baptême nous donne cette espérance nouvelle : l’espérance de marcher sur la route du salut, toute notre vie. Et rien ni personne ne peut éteindre cette espérance, parce que l’espérance ne déçoit pas. Souvenez-vous : l’espérance dans le Seigneur ne déçoit jamais. Grâce au baptême, nous sommes capables de pardonner et d’aimer même ceux qui nous offensent et qui nous font du mal, nous parvenons à reconnaître dans les derniers et dans les pauvres le visage du Seigneur qui nous visite et se fait proche. Le baptême nous aide à reconnaître le visage de Jésus dans celui des personnes démunies, des personnes souffrantes, et aussi dans celui de notre prochain. Tout cela est possible grâce à la force du baptême !

 

Un dernier élément important. Je pose la question : est-ce qu’on peut se baptiser soi-même ? Personne ne peut se baptiser soi-même ! Personne. Nous pouvons le demander, le désirer, mais nous avons toujours besoin de quelqu’un qui nous confère ce sacrement au nom du Seigneur Parce que le baptême est un don qui est fait dans un contexte de sollicitude et de partage fraternel. Toujours, dans l’histoire, une personne baptise une autre, une autre, une autre… c’est une chaîne, une chaîne de grâce. Mais, moi, je ne peux pas me baptiser tout seul ; je dois demander le baptême à un autre. C’est un acte fraternel, un acte de filiation vis-à-vis de l’Église. Dans la célébration du baptême, nous pouvons reconnaître les traits les plus authentiques de l’Église qui, comme une mère, continue à engendrer de nouveaux enfants dans le Christ, dans la fécondité de l’Esprit-Saint.

Demandons alors de tout cœur au Seigneur de pouvoir expérimenter toujours davantage, dans notre vie de chaque jour, cette grâce que nous avons reçue par le baptême. Qu’en nous rencontrant, nos frères puissent rencontrer de véritables enfants de Dieu, de véritables frères et sœurs de Jésus-Christ, de véritables membres de l’Église.

Et n’oubliez pas le devoir pour aujourd’hui : chercher, demander la date de votre baptême. De même que je connais la date de ma naissance, je dois connaître aussi la date de mon baptême, parce que c’est un jour de fête.

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Deuxième catéchèse du Pape François sur le baptême

 

Chers frères et sœurs, bonjour ! Mercredi dernier, nous avons initié un cycle, court, de catéchèses sur les sacrements, en commençant par le baptême. Et je voudrais m’arrêter encore aujourd’hui sur le baptême, pour souligner un fruit très important de ce sacrement : il fait de nous des membres du Corps du Christ et du peuple de Dieu ...

... Saint Thomas d’Aquin affirme que celui qui reçoit le baptême est incorporé au Christ presque comme son propre membre, et agrégé à la communauté des fidèles (cf. Somme théologique, III, q.69, art.5 ; q.70, art.1), c’est-à-dire au peuple de Dieu. À l’école de Vatican II, nous disons aujourd’hui que le baptême nous fait entrer dans le peuple de Dieu, qu’il fait de nous des membres d’un peuple en chemin, un peuple en marche dans l’histoire.

En effet, de même que la vie se transmet de génération en génération, ainsi la grâce se transmet aussi de génération en génération, à travers la renaissance sur les fonts baptismaux, et le peuple chrétien chemine dans le temps avec cette grâce, comme un fleuve qui irrigue la terre et répand dans le monde la bénédiction de Dieu. À partir du moment où Jésus a dit ce que nous avons entendu dans l’Évangile, les disciples sont allés baptiser ; et depuis ce moment-là jusqu’à aujourd’hui, il y a une chaîne dans la transmission de la foi, à travers le baptême. Et chacun de nous est un maillon de cette chaîne ; un pas en avant, toujours ; comme un fleuve qui irrigue. C’est la grâce de Dieu et c’est notre foi, que nous devons transmettre à nos enfants, transmettre aux petits enfants, pour que, une fois devenus adultes, ils puissent eux-mêmes la transmettre à leurs enfants. C’est cela le baptême. Pourquoi ? Parce que le baptême nous fait entrer dans ce peuple de Dieu qui transmet la foi. C’est très important. Un peuple de Dieu en marche et qui transmet la foi.

En vertu du baptême, nous devenons des disciples missionnaires, appelés à apporter l’Évangile dans le monde (cf. Exhort. apost. Evangelii gaudium, 120). « Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation… La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. » (ibid.), tous, tout le peuple de Dieu, que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. Le peuple de Dieu est un peuple disciple – parce qu’il reçoit la foi - et missionnaire – parce qu’il transmet la foi. Et cela, c’est le baptême qui le fait en nous : il nous donne la grâce et transmet la foi. Dans l’Église, nous sommes tous des disciples, et nous le sommes toujours, pour toute la vie ; et nous sommes tous des missionnaires, chacun à la place que le Seigneur lui a assignée. Tous : le plus petit est aussi missionnaire ; et celui qui semble le plus grand est disciple. Mais parmi vous quelqu’un va dire : « les évêques ne sont pas des disciples, les évêques savent tout ; le pape sait tout, ce n’est pas un disciple ». Non, les évêques et le pape aussi doivent être des disciples, parce que s’ils ne sont pas disciples, ils ne font pas de bien, ils ne peuvent pas être missionnaires, ils ne peuvent pas transmettre la foi. Nous sommes tous disciples et missionnaires.

Il existe un lien indissoluble entre la dimension mystique et la dimension missionnaire de la vocation chrétienne, l’une et l’autre étant enracinées dans le baptême. « En recevant la foi et le baptême, les chrétiens accueillent l’action de l’Esprit-Saint qui conduit à confesser que Jésus est le Fils de Dieu et à appeler Dieu « Abba », Père ! Tous les baptisés et toutes les baptisées d’Amérique latine et des Caraïbes sont appelés à vivre et à transmettre la communion avec la Trinité, puisque l’évangélisation est un appel à participer à la communion trinitaire » (Document final d’Aparecida, n.157).

Personne ne se sauve tout seul. Nous sommes une communauté de croyants, nous sommes le peuple de Dieu et, dans cette  communauté, nous goûtons la beauté de partager cette expérience d’un amour qui nous précède tous mais qui, en même temps, nous demande d’être des « canaux » de la grâce les uns pour les autres, malgré nos limites et nos péchés. La dimension communautaire n’est pas seulement un « cadre », un « contour » ; elle fait partie intégrante de la vie chrétienne, du témoignage et de l’évangélisation. La foi chrétienne naît et vit dans l’Église et, dans le baptême, les familles et les paroisses célèbrent l’incorporation d’un nouveau membre au Christ et à son corps qu’est l’Église (cf. ibid. n.175b).

À propos de l’importance du baptême pour le peuple de Dieu, l’histoire de la communauté chrétienne du Japon est exemplaire. Elle a subi une violente persécution au début du XVIIème siècle. Il y a eu de nombreux martyrs, les membres du clergé ont été expulsés et des milliers de fidèles ont été tués. Il n’est resté aucun prêtre au Japon, ils ont tous été expulsés. La communauté est alors entrée dans la clandestinité, en conservant la foi et la prière tout en étant cachée. Et lorsqu’un enfant naissait, le papa ou la maman le baptisait parce que, dans des circonstances particulières, tous les fidèles peuvent baptiser. Lorsque, environ deux siècles et demi plus tard, 250 ans après, les missionnaires sont retournés au Japon, des milliers de chrétiens sont sortis et se sont fait connaître et l’Église a pu refleurir. Ils avaient survécu par la grâce de leur baptême ! Que c’est grand ! Le peuple de Dieu transmet la foi, il baptise ses enfants et il avance. Et ils avaient maintenu, même dans le secret, un esprit missionnaire fort, parce que le baptême avait fait d’eux un seul corps dans le Christ ; ils étaient isolés et cachés, mais ils étaient toujours membres du peuple de Dieu, de l’Église. Nous pouvons beaucoup apprendre de leur histoire ! Merci.

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Les 7 sacrements : étapes de la vie

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Le sacrement de l'Eucharistie

Rédigé par Paroisse Publié dans #Les étapes de la vie, #Les sacrements

 

Les sacrements de l’initiation chrétienne :

Le baptême, la confirmation et l’eucharistie sont les trois sacrements par lesquels on devient chrétien. Ces trois sacrements forment un tout et fondent l´identité chrétienne. Ils sont vécus dans la foi au Dieu de Jésus Christ et en Eglise.

Eucharistie : pour vivre pleinement notre foi, nous nous nourrissons au corps et au sang du Christ.

Parole du Sacrement : "Ceci est mon Corps livré pour vous. Ceci est mon Sang versé pour la multitude"

Il n'y a pas d'âge pour laisser le Christ entrer dans nos vies !

L'eucharistie est le coeur de la vie chrétienne. Elle en est "la source et le sommet". Elle permet le rassemblement de la Communauté pour le partage de la Parole et du repas du Christ, Seigneur.

Dans son Esprit, les chrétiens y font mémoire de la mort de Jésus, du sens qu’il lui a donné, et de sa résurrection par le Père. Nourris de cette action de grâces, ils se savent alors envoyés à devenir ce qu’ils ont reçu : le Corps du Christ !

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Première catéchèse du Pape François sur l'Eucharistie

Chers frères et sœurs, bonjour ! Aujourd’hui, je vais vous parler de l’Eucharistie. L’Eucharistie est au cœur de «l’initiation chrétienne», avec le baptême et la Confirmation, et elle constitue la source de la vie même de l’Église. En effet, de ce sacrement de l’amour, jaillit tout chemin authentique de foi, de communion et de témoignage.

Ce que nous voyons lorsque nous nous rassemblons pour célébrer l’Eucharistie, la messe, nous fait déjà pressentir ce que nous allons vivre. Au centre de l’espace destiné à la célébration, se trouve l’autel, qui est une table recouverte d’une nappe et cela nous fait penser à un banquet. Sur la table, il y a une croix pour indiquer que, sur cet autel, on offre le sacrifice du Christ : c’est lui, la nourriture spirituelle que l’on y reçoit, sous les signes du pain et du vin. À côté de l’autel, se trouve l’ambon, c’est-à-dire le lieu d’où l’on proclame la Parole de Dieu : cela indique que l’on se rassemble là pour écouter le Seigneur qui parle à travers les Saintes Écritures, et donc la nourriture que l’on reçoit est aussi sa Parole.

La Parole et le pain de la messe deviennent une seule chose, comme au « dernier repas », quand toutes les paroles de Jésus, tous les signes qu’il avait faits, se sont condensés dans songeste de rompre le pain et d’offrir le calice, en anticipation du sacrifice de la Croix, et dans ces paroles : « Prenez et mangez, ceci est mon corps… Prenez et buvez, ceci est mon sang ».

Le geste que Jésus a accompli lors du « dernier repas » est le remerciement extrême adressé au Père pour son amour, pour sa miséricorde. « Remerciement », en grec, se dit « eucaristia ». Et c’est pour cela que ce sacrement s’appelle l’Eucharistie : c’est le remerciement suprême adressé au Père, qui nous a tant aimés qu’il nous a donné son Fils par amour. Voilà pourquoi le terme « Eucharistie » reprend tout ce geste, qui est le geste de Dieu et de l’homme ensemble, le geste de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme.

La célébration eucharistique est donc bien davantage qu’un simple banquet : c’est vraiment le mémorial de la passion de Jésus, mystère central du salut. « Mémorial » ne signifie pas seulement « souvenir », un simple souvenir, mais cela veut dire que chaque fois que nous célébrons ce sacrement, nous participons au mystère de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ. L’Eucharistie constitue le sommet de l’action du salut de Dieu : en effet, en se faisant pain rompu pour nous, le Seigneur Jésus reverse sur nous toute sa miséricorde et son amour, renouvelant ainsi notre cœur, notre existence et notre manière d’être en relation avec lui et avec nos frères. C’est pour cela que l’on dit communément, lorsqu’on s’approche de ce sacrement, que l’on « reçoit la communion », on « fait la communion » : cela signifie que, dans la puissance de l’Esprit-Saint, la participation au repas eucharistique nous conforme au Christ de manière unique et profonde ; elle nous donne déjà un avant-goût de la pleine communion avec le Père, qui caractérise le banquet céleste où, avec tous les saints, nous aurons la joie inimaginable de contempler Dieu face à face.

Chers amis, nous ne remercierons jamais suffisamment le Seigneur pour le don qu’il nous a fait de l’Eucharistie ! C’est un don tellement grand, et c’est pour cette raison qu’il est si important d’aller à la messe le dimanche. Aller à la messe, non seulement pour prier, mais pour recevoir la Communion, ce pain qui est le corps de Jésus-Christ qui nous sauve, nous pardonne, nous unit au Père. C’est beau de vivre cela !

Et tous les dimanches, nous allons à la messe parce que c’est précisément le jour de la résurrection du Seigneur. C’est pour cela que le dimanche est si important pour nous. Et avec l’Eucharistie, nous sentons justement notre appartenance à l’Église, au Peuple de Dieu, au Corps de Dieu, à Jésus-Christ. Et nous n’aurons jamais fini d’en saisir toute la valeur et la richesse.

Demandons-lui alors que ce sacrement puisse continuer à maintenir vivante sa présence dans l’Église et à façonner nos communautés dans la charité et la communion, selon le cœur du Père. Et cela, on le fait pendant toute sa vie, mais on commence à le faire le jour de sa première Communion. C’est important que les enfants se préparent bien à la première Communion et que tous les enfants la fassent, parce que c’est le premier pas de cette appartenance forte à Jésus-Christ, après le baptême et la Confirmation.

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Deuxième catéchèse du Pape François sur l'Eucharistie

Chers frères et sœurs, bonjour ! Dans la dernière catéchèse, j’ai mis en lumière le fait que l’Eucharistie nous introduit dans la communion réelle avec Jésus et son mystère. Maintenant, nous pouvons nous poser quelques questions sur le rapport entre l’Eucharistie que nous célébrons et notre vie, en tant qu’Église et personnellement, en tant que chrétiens. Demandons-nous : comment vivons-nous l’Eucharistie ? Lorsque nous allons à la messe le dimanche, comment la vivons-nous ? Est-ce seulement un moment de fête, est-ce une tradition bien établie, est-ce une occasion de nous retrouver ou de nous sentir en règle, ou bien est-ce davantage ?...

... Il y a des signaux très concrets qui nous permettent de comprendre comment nous vivons cela, comment nous vivons l’Eucharistie ; des signaux qui nous disent si nous vivons bien l’Eucharistie, ou si nous ne la vivons pas très bien.

Le premier indice est notre façon de regarder et de considérer les autres. Dans l’Eucharistie, le Christ réalise, d’une manière toujours nouvelle, le don qu’il a fait de lui-même sur la Croix. Toute sa vie est un acte de partage total de lui-même par amour ; c’est pour cela qu’il aimait être avec ses disciples et avec les personnes qu’il avait la possibilité de connaître. Cela signifiait pour lui partager leurs désirs, leurs problèmes, ce qui agitait leur âme et leur vie. Et nous, lorsque nous participons à la messe, nous nous retrouvons avec des hommes et des femmes de toutes sortes : des jeunes, des personnes âgées, des enfants, des pauvres et des personnes aisées, des gens du coin ou des étrangers, en famille ou seuls… Mais l’Eucharistie que je célèbre me porte-t-elle à les voir tous vraiment comme des frères et sœurs ? Est-ce qu’elle fait grandir en moi la capacité de me réjouir avec celui qui est dans la joie et de pleurer avec celui qui pleure ? Est-ce qu’elle me pousse à aller vers les pauvres, les malades, les personnes marginales ? Est-ce qu’elle m’aide à reconnaître en eux le visage de Jésus ?

Nous allons tous à la messe parce que nous aimons Jésus et que nous voulons partager, dans l’Eucharistie, sa passion et sa résurrection. Mais est-ce que nous aimons, comme le veut Jésus, ces frères et ces sœurs plus démunis ? Par exemple, à Rome, ces derniers jours, nous avons vu beaucoup de malaises sociaux, à cause de la pluie, qui a provoqué beaucoup de dégâts dans des quartiers entiers, ou en raison du manque de travail qui est la conséquence de la crise économique dans le monde entier. Je me pose la question, et chacun de nous peut se la poser : moi, qui vais à la messe, comment est-ce que je vis tout cela ? Est-ce que je me préoccupe d’aider ceux qui sont touchés par ces problèmes, de m’approcher d’eux, de prier pour eux ? Ou bien est-ce que je suis un peu indifférent ? Ou alors, peut-être que je préfère les cancans : tu as vu comment elle est habillée, celle-là, ou tu as vu celui-là, comment il est habillé ? C’est parfois ce qui se passe après la messe, et il ne devrait pas en être ainsi ! Nous devons nous préoccuper de nos frères et sœurs qui sont dans le besoin à cause de la maladie ou d’un problème. Cela nous fera du bien, aujourd’hui, de penser à nos frères et sœurs qui ont ces problèmes, ici, à Rome : à cause de la tragédie provoquée par la pluie, ou des problèmes sociaux et de travail. Demandons à Jésus, que nous recevons dans l’Eucharistie, de nous aider à les aider.

Un second indice, très important, est la grâce de se sentir pardonné et prêt à pardonner. Parfois, on entend cette question : « Pourquoi faudrait-il aller à l’église, puisque ceux qui participent habituellement à la messe sont pécheurs comme les autres ? » Combien de fois avons-nous entendu cela ! En réalité, celui qui célèbre l’Eucharistie ne le fait pas parce qu’il se considère ou qu’il veut apparaître meilleur que les autres, mais précisément parce qu’il reconnaît qu’il a toujours besoin d’être accueilli et régénéré par la miséricorde de Dieu faite chair en Jésus-Christ. Si l’un de nous ne sent pas qu’il a besoin de la miséricorde de Dieu, ne sent pas qu’il est pécheur, il vaut mieux qu’il n’aille pas à la messe ! Nous allons à la messe parce que nous sommes pécheurs et que nous voulons recevoir le pardon de Dieu, prendre part à la rédemption de Jésus, à son pardon.

Ce « je confesse » que nous disons au début n’est pas « pour la forme », c’est un véritable acte de pénitence ! Je suis pécheur et je le confesse, c’est ainsi que commence la messe ! Nous ne devons jamais oublier que le Dernier repas de Jésus a eu lieu « la nuit où il était livré » (1 Co 11,23). Dans ce pain et ce vin que nous offrons et autour desquels nous sommes rassemblés, se renouvelle chaque fois le don du corps et du sang du Christ pour la rémission de nos péchés. Nous devons aller à la messe humblement, comme des pécheurs, et le Seigneur nous réconcilie. Cela exprime au mieux le sens le plus profond du sacrifice du Seigneur Jésus, et élargit à son tour notre cœur au pardon des frères et à la réconciliation.

Un dernier et précieux indice nous est offert par la relation qui existe entre la célébration eucharistique et la vie de nos communautés chrétiennes. Il faut toujours garder présent à l’esprit que l’Eucharistie n’est pas quelque chose que nous faisons nous-mêmes ; nous ne faisons pas une commémoration de ce que Jésus a dit et fait. C’est véritablement une action du Christ ! C’est le Christ qui agit ici, qui est sur l’autel. C’est un don du Christ, qui se rend présent et nous réunit autour de lui, pour nous nourrir de sa Parole et de sa vie même. Cela signifie que la mission et l’identité même de l’Église jaillissent de là, de l’Eucharistie, et c’est là qu’elles prennent forme. Une célébration peut être impeccable du point de vue extérieur, très belle, mais si elle ne nous conduit pas à la rencontre avec Jésus, elle risque de n’apporter aucune nourriture à notre cœur et à notre vie. À travers l’Eucharistie, au contraire, le Christ veut entrer dans notre existence et l’imprégner de sa grâce de sorte que, dans toute communauté chrétienne, il y ait une cohérence entre la liturgie et la vie.

Notre cœur est plein de confiance et d’espérance en pensant aux paroles de Jésus qui nous sont rapportées dans l’Évangile : « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour » (6,54). Vivons l’Eucharistie dans un esprit de foi et de prière, de pardon, de pénitence, de joie communautaire, de préoccupation à l’égard des personnes démunies et des besoins de tous nos frères et sœurs, avec la certitude que le Seigneur accomplira ce qu’il nous a promis : la vie éternelle. Ainsi soit-il !

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Les 7 sacrements : étapes de la vie

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Le sacrement de Confirmation

Rédigé par Paroisse Publié dans #Les étapes de la vie, #Les sacrements

Les sacrements de l’initiation chrétienne :

Le baptême, la confirmation et l’eucharistie sont les trois sacrements par lesquels on devient chrétien. Ces trois sacrements forment un tout et fondent l´identité chrétienne. Ils sont vécus dans la foi au Dieu de Jésus Christ et en Eglise.

Confirmation : elle nous rend acteur dans un peuple : l’Église.

Parole du sacrement : "Sois marqué(e) de l'Esprit-Saint, le don de Dieu"

"La Confirmation accomplit le don du Baptême. C'est le Sacrement qui donne l'Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d'enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l'Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.

Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque ineffaçable. Ce sacrement ne peut donc être reçu qu'une seule fois.

Presbytère de PONS

du mardi au samedi matin de 9h30 à 12h 
(église saint Martin – entrée par la chapelle saint Joseph)
 : 05-46-94-00-74
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 Presbytère 1, petite place saint Martin 17800 PONS

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Catéchèse du pape François sur la confirmation

Chers frères et sœurs, bonjour ! Dans cette troisième catéchèse sur les sacrements, nous nous arrêtons sur la Confirmation, qui doit se comprendre dans la continuité du baptême, auquel elle est liée de manière inséparable...

Ces deux sacrements, avec l’Eucharistie, forment un unique événement salvifique, l’« initiation chrétienne », dans lequel nous sommes insérés en Jésus-Christ, mort et ressuscité, et nous devenons de nouvelles créatures et membres de l’Église. Voilà pourquoi, à l’origine, ces trois sacrements étaient célébrés en un moment unique, au terme du chemin catéchuménal, normalement pendant la Vigile pascale. Ainsi se scellait le parcours de formation et d’insertion graduelle dans la communauté chrétienne, qui pouvait parfois durer plusieurs années. On avançait pas à pas jusqu’au baptême, et ensuite à la Confirmation et à l’Eucharistie.

On parle en général [en italien] du sacrement de la « Cresima », mot qui signifie « onction ». Et, en effet, à travers l’huile dit « saint chrême », nous sommes conformés, dans la puissance de l’Esprit, à Jésus-Christ qui est l’unique et véritable « Oint », le « Messie », le Saint de Dieu.

Le terme de « Confirmation », nous rappelle aussi que ce sacrement fait croître la grâce baptismale : il nous unit plus fermement au Christ ; il porte à son achèvement notre lien avec l’Église ; il nous accorde une force spéciale de l’Esprit-Saint pour diffuser et défendre la foi, pour confesser le nom du Christ et pour ne jamais avoir honte de sa Croix (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n.1303).

C’est pour cela qu’il est important de veiller à ce que nos enfants, nos adolescents, reçoivent ce sacrement. Nous nous préoccupons tous de les faire baptiser, et c’est bien, mais peut-être que nous ne nous préoccupons pas assez de les préparer à la Confirmation. De cette façon, ils vont rester à mi-chemin et ils ne recevront pas l’Esprit-Saint qui est si important dans la vie chrétienne, parce qu’il nous donne la force d’avancer. Que chacun de nous réfléchisse un peu : avons-nous vraiment le souci que nos enfants, nos adolescents, reçoivent la Confirmation ? C’est important, cela ; c’est important ! Et si, chez vous, vous avez des enfants, des adolescents, qui n’ont pas encore été confirmés et qui sont en âge de l’être, faites tout votre possible pour qu’ils achèvent leur initiation chrétienne et qu’ils reçoivent la force de l’Esprit-Saint. C’est important !

Naturellement, il est important d’offrir aux confirmands une bonne préparation dont l’objectif est de les conduire à une adhésion personnelle à la foi dans le Christ et de réveiller en eux le sens de leur appartenance à l’Église.

La Confirmation, comme tous les sacrements, n’est pas l’œuvre des hommes, mais de Dieu, qui prend soin de notre vie en nous modelant à l’image de son Fils, pour nous rendre capables d’aimer comme lui. Dieu fait cela en répandant en nous son Esprit-Saint, dont l’action envahit toute la personne et toute sa vie, comme cela se manifeste à travers les sept dons que la Tradition, à la lumière de l’Écriture sainte, a toujours mis en avant. Ces sept dons : je ne vais pas vous demander si vous vous souvenez des sept dons. Peut-être que vous les savez tous… Mais je vais le dire à votre place. Quels sont ces sept dons ? La sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu. Et ces dons nous sont précisément donnés avec l’Esprit-Saint dans le sacrement de la Confirmation. J’ai l’intention de leur consacrer les catéchèses qui prolongeront celles sur les sacrements.

Lorsque nous accueillons l’Esprit-Saint dans notre cœur et que nous le laissons agir, le Christ lui-même se rend présent en nous et prend forme dans notre vie ; à travers nous, c’est lui, le Christ lui-même, qui va prier, pardonner, donner l’espérance et la consolation, servir nos frères, se faire proche des personnes démunies ou des derniers, créer la communion, semer la paix. Vous voyez comme c’est important : par l’Esprit-Saint, le Christ lui-même vient réaliser tout cela au milieu de nous et pour nous. C’est pour cela qu’il est important que les enfants et les adolescents reçoivent le sacrement de la Confirmation.

Chers frères et sœurs, souvenons-nous que nous avons reçu la Confirmation ! Tous ! Souvenons-nous en, avant tout pour remercier le Seigneur de ce cadeau, et ensuite pour lui demander de nous aider à vivre en véritables chrétiens, à toujours marcher dans la joie selon l’Esprit-Saint qui nous a été donné.

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Les 7 sacrements : étapes de la vie

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La Profession de Foi

Rédigé par Paroisse Publié dans #Les étapes de la vie

La profession de foi n'est pas un sacrement, mais un temps fort qui permet aux jeunes de réfléchir sur leur foi et une célébration qui compte pour les parents. Pour certains jeunes, c'est une étape importante dans leur itinéraire vers la confirmation. Elle est une célébration au cours de laquelle des enfants renouvellent en leur nom propre l'engagement pris pour eux par leurs parents à leur baptême.

Parole de la célébration : "Je crois en Dieu le Père, en son Fils Jésus-Christ, et en l'Esprit Saint"

Autrefois appelée "Communion Solennelle", la Profession de Foi est en même temps une fête familiale, un rite social d'accès à la responsabilité personnelle, un rite de passage de l'enfance à l'adolescence.

Dans la paroisse, elle est célébrée en première année de collège, et accueille les jeunes de l'aumônerie

Presbytère de PONS

du mardi au samedi matin de 9h30 à 12h 
(église saint Martin – entrée par la chapelle saint Joseph)
 : 05-46-94-00-74
: paroisse.pons.ndr@gmail.com
 Presbytère 1, petite place saint Martin 17800 PONS
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Le sacrement de Réconciliation

Rédigé par Paroisse Publié dans #Les étapes de la vie, #Les sacrements

Les sacrements dits de guérison :

Réconciliation et Onction des malades : ils apportent soutien et réconfort dans les épreuves.

 

Réconciliation : nous demandons pardon à Dieu pour nos manquements d’amour et Dieu nous pardonne.

Parole du sacrement :

« Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés »

 

 

 

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Catéchèse du pape François sur la réconciliation

 

Chers frères et sœurs, bonjour ! À travers les sacrements de l’initiation chrétienne, le Baptême, la Confirmation et l’Eucharistie, l’homme reçoit la vie nouvelle dans le Christ. Maintenant, nous le savons tous, nous portons cette vie « dans des vases d’argile » (2 Co 4,7), nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et, à cause du péché, nous pouvons même perdre cette vie nouvelle. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a voulu que l’Église continue son œuvre de salut pour ses propres membres, en particulier grâce au sacrement de la Réconciliation et à celui de l’Onction des malades, qui peuvent être réunis sous le nom de « sacrements de guérison » ...

... Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser, c’est pour être guéri, pour guérir mon âme, guérir mon cœur et ce que j’ai fait et qui ne va pas. L’image biblique qui les exprime le mieux, dans leur lien profond, est l’épisode du pardon et de la guérison du paralytique, lorsque le Seigneur se révèle à la fois comme médecin des âmes et des corps (cf. Mc 2,1-12 ; Mt 9,1-8 ; Lc 5,17-26).

1. Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation jaillit directement du mystère pascal. En effet, le soir même de Pâque, le Seigneur est apparu à ses disciples, enfermés au cénacle, et, après leur avoir adressé sa salutation « Paix à vous ! », il souffla sur eux et dit : « Recevez l’Esprit-Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis » (Jn 20,21-23). Ce passage nous dévoile la dynamique plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Avant tout, le fait que le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner à nous-mêmes. Je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à quelqu’un d’autre et dans la Confession, nous demandons à Jésus son pardon. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit-Saint, qui nous comble dans le bain régénérant de miséricorde et de grâce qui coule sans cesse du cœur grand-ouvert du Christ crucifié et ressuscité.

En second lieu, il nous rappelle que c’est seulement si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix. Et cela, nous l’avons tous ressenti dans notre cœur lorsque nous allons nous confesser, avec un poids sur l’âme, un peu de tristesse ; et quand nous recevons le pardon de Jésus, nous sommes en paix, avec cette paix de l’âme qui est si belle et que seul Jésus peut donner, lui seul.

2. Avec le temps, la célébration de ce sacrement est passée d’une forme publique – parce que, au début, cela se faisait publiquement – à celle, personnelle et privée, de la confession. Cela ne doit pas faire perdre la matrice ecclésiale, qui en constitue le contexte vital. En effet, c’est la communauté chrétienne qui est le lieu où se rend présent l’Esprit qui renouvelle les cœurs dans l’amour de Dieu et qui fait de tous nos frères une seule chose dans le Christ Jésus. Voilà pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son esprit et dans son cœur, mais il est nécessaire de confesser ses péchés humblement et avec confiance au ministre de l’Église.

Dans la célébration de ce sacrement, le prêtre ne représente pas seulement Dieu mais toute la communauté, qui se reconnaît dans la fragilité de chacun de ses membres, qui est émue en entendant son repentir, qui se réconcilie avec lui, lui redonne courage et l’accompagne sur son chemin de conversion et de maturation humaine et chrétienne. On peut dire : je ne me confesse qu’à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi » et lui dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l’Église. C’est pour cela qu’il est nécessaire de demander pardon à l’Église, à nos frères, dans la personne du prêtre. « Mais, Père, j’ai honte… ». La honte aussi est bonne, c’est sain d’avoir un peu honte, parce qu’avoir honte est salutaire. Dans mon pays, quand quelqu’un n’a pas honte, on dit qu’il est « sans vergogne », un « sin verguenza ». Mais la honte aussi nous fait du bien, parce qu’elle nous rend plus humbles et le prêtre reçoit cette confession avec amour et tendresse et il pardonne au nom de Dieu.

D’un point de vue humain aussi, pour se soulager, il est bon de parler avec son frère et de dire au prêtre ces choses qui pèsent tellement sur mon cœur. Et on sent qu’on s’épanche auprès de Dieu, auprès de l’Église, auprès de notre frère. N’ayez pas peur de la confession ! Quand on fait la queue pour se confesser, on sent tout cela, et la honte aussi, mais après quand la confession est terminée, on sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux. C’est cela qui est beau dans la confession ! Je voudrais vous demander - mais ne le dites pas à voix haute, que chacun réponde dans son cœur – quand est ce que tu t’es confessé, quand est-ce que tu t’es confessée pour la dernière fois ? Que chacun réfléchisse… Il y a deux jours, deux semaines, deux ans, vingt ans, quarante ans ? Que chacun fasse le compte, mais que chacun se dise : quand est-ce que je me suis confessé pour la dernière fois ? Et s’il y a longtemps, ne perd pas une journée de plus, vas-y, et le prêtre sera bon. C’est Jésus qui est là, et Jésus est meilleur que les prêtres, Jésus te reçoit, te reçoit avec beaucoup d’amour. Sois courageux et va te confesser !

Chers amis, célébrer le sacrement de la réconciliation signifie être enveloppé dans une étreinte chaleureuse : c’est l’étreinte de l’infinie miséricorde du Père. Souvenons-nous de cette belle, belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l’argent de l’héritage ; il a dépensé tout l’argent et, lorsqu’il n’avait plus rien, il a décidé de rentrer chez lui, non pas comme un fils mais comme un serviteur. Il avait une telle faute sur le cœur et il avait tellement honte. La surprise a été que, lorsqu’il a commencé à parler, à demander pardon, son père ne l’a pas laissé parler, il l’a serré dans ses bras, l’a embrassé et a fait la fête. Mais moi, je vous dis : chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous serre dans ses bras, Dieu fait la fête ! Avançons sur ce chemin ! Que le Seigneur vous bénisse !

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Les 7 sacrements : étapes de la vie

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